Connaissez-vous la rivière "le Ciron" ?
Petite rivière qui court sur du sable blond au milieu d'une végétation verdoyante,
le soleil se baigne dedans,
l'araignéé a tissé un voilage,
rien ne peut perturber le
calme et la beauté de ce petit
paradis.
Les arbres moussus se penchent dans l'eau, leurs racines se mêlent aux fougères.
Longer le bord et rêver, s'arrêter, se reposer... méditer .
Faire le plein de silence, s'emplir les yeux de lumière que le feuillage filtre.
Regarder une libellule bleue briller dans le soleil et croire que rien ne peut abîmer cette image....
Ressentir une joie immense, se sentir bien ... être vivant.
Il y a dans la région Aquitaine beaucoup de petits cours d'eau à découvrir loin des lieux touristiques bondés
Le marcheur solitaire appréciera certainement ce cadre idylique mais, en ce qui me concerne, je trouve tellement mieux de le partager en compagnie d'ami(e)s sincères
Des sites comme celui-ci m'inspire parfois pour écrire mes "chansons sans musique" qui se lisent aussi comme des poèmes;
J'en ai intitulé une "LAVAZAN" :
c'est le nom d'un tout petit village où j'allais passer quelques week-end ou jours de vacances quand j'étais enfant. Mes parents y louaient une fermette dans une clairière qui sentait bon le romarin. Dans le fond, au milieu d'un bois coulait un petit ruisseau dans lequel on pouvait se baigner sans risque dans une eau peu profonde réchauffée par le soleil de l'été.
La voici :
Refrain A Lavazan que j'aimais ton village,
J’y trouvais un havre de bien-être,
Quand, au bout du chemin, je voyais naître,
Dans les bois la clairière sauvage.
Couplets A C’est au milieu de la forêt,
Que j'inventais mes avantures,
Que je rêvais tout éveillé,
Aux beaux chevaliers en armure.
J’allais jouer dans la clairière,
Fouler du pied le romarin,
J’étais héros à ma manière,
Tantôt Robin, tantôt Merlin.
Refrain B Lavazan garde tes belles images,
Dans mon cœur elles soulèvent encore,
L’émotion d’approcher des mirages,
Auxquels je crois lorsque je m’endors.
Couplets B J'aimais bien suivre le ruisseau,
Qui coulait jusqu’au vieux moulin,
Château que je prenais d’assaut,
J’étais bien sûr le plus malin.
Parfois le vent dans les feuillages,
Jouait le rôle d’un ennemi,
Que j’attaquais avec courage,
Pour protéger tous mes amis.
Refrain final Lavazan je rêve encore à toi,
Pour m’évader dans mes souvenirs,
Retrouver le petit enfant Roi,
Souverain d’un monde de plaisirs.
Je dédie cette chanson à tous les amoureux de la nature.